Et oui, la chaîne Youtube RFI a encore le droit à un article sur Allo Trends aujourd’hui, et en même temps c’est tout à fait logique vu la passion que met notre communauté à chaque fois qu’une nouvelle vidéo est disponible sur internet. On est sûr que cette vidéo va vous intéresser, c’est bien pour cela que nous avons pris la décision de faire cet article.
Quand nous avons vu pour la première fois la vidéo Le goût des voyages d’Emmanuel Lepage - #CulturePrime de la chaîne RFI, nous savions que notre communauté aimerait la regarder en streaming au plus vite. Nous nous sommes donc empressé d'écrire cet article pour le publier dans les plus brefs délais.
La vidéo fait un très bon démarrage depuis qu’elle a été téléversé sur la chaîne Youtube de RFI et elle pourrait bien finir en tendance si les scores restent à ces niveaux. Il ne faudra cependant pas trop s’enflammer et attendre quelques jours pour voir si ce bon démarrage se confirme avec un buzz sur la durée.
Ce qui est pratique avec internet, c’est que lorsqu’on a un souci avec un contenu, on peut très facilement rentrer en contact avec son auteur pour lui en faire part. Vous avez 2 grands moyens pour parler à un Youtuber, le moyen le plus commun est en utilisant l’adresse email qui est affiché sur sa chaîne Youtube (dans la partie “A propos”). Cependant, tous les youtubers n’ont pas forcément le temps de répondre à chacun d’entre vous, c’est pour cela que vous pouvez aussi essayez de les contacter sur leurs réseaux sociaux.
On espère que vous avez aimé cette vidéo et qu'on ne s'était pas trompé en vous la proposant, en effet Le goût des voyages d’Emmanuel Lepage - #CulturePrime est une vidéo qui intéresse bon nombre des internautes en ce moment. Nous espérons vous retrouver au plus vite sur Allo Trends, d’ici là vous allez pouvoir regarder d’autres vidéos de RFI en cherchant un peu sur notre plateforme dédiée. Si vous avez déjà fait le tour, allez sur Youtube, le contenu y est quasi infini !
Hâte de découvrir des nouveaux contenus en votre compagnie, à la prochaine sur Allo Trends !
À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo Le goût des voyages d’Emmanuel Lepage - #CulturePrime publiée par la chaine Youtube RFI :
Une photo et une rencontre sont à l'origine de la passion d'Emmanuel Lepage pour la bande dessinée. Pour le plus grand plaisir de tous ceux qui voyagent à travers ses albums !
« Emmanuel Lepage, l’explorateur » : le titre de l’exposition que le Musée de la bande dessinée de Bruxelles lui consacre en dit long sur l’œuvre que le dessinateur breton construit depuis trente ans.
Loin de l’image de l’auteur isolé dans son atelier, Emmanuel Lepage, d’origine bretonne, incarne l’artiste avide de voyages, de rencontres, de découvertes et de partage. Il emmène ses lecteurs en Amérique du Sud via Terre sans mal et Muchacho, puis se met au reportage dessiné après avoir découvert l’Antarctique. De là naissent, entre autres, Voyages aux Îles de la Désolation, Un Printemps à Tchernobyl et la Lune est blanche. Son goût pour l’évasion et sa curiosité pour le monde et les gens donnent forme à une œuvre colorée d’une grande finesse et sensibilité, synonyme d’exaltation, d’intensité et d’humanité.
Ses couleurs somptueuses et ses récits nous emmènent dans un univers fascinant qui invite à voir le monde autrement…
--- « Emmanuel Lepage, l’explorateur » : à voir jusqu’au 8 mars 2020 au Centre Belge de la Bande Dessinée, dit Musée de la BD, Rue des Sables 20, 1000 Bruxelles. Ouvert tous les jours de 10 à 18 heures.
--- Abonnez-vous pour retrouver toutes les vidéos RFI :
https://www.youtube.com/channel/UCm4fSpMpPIZ9z6KHoezLUAg?view_as=subscriber
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"Le voyage qui m’a le plus marqué, c’est Tchernobyl. Ça n’a pas été le voyage auquel je m’attendais, au fond."
Né en Bretagne,
où il est toujours basé, Emmanuel Lepage
est tombé dans la BD dès l’enfance.
"J’ai toujours lu de la BD, même avant de savoir lire, d’ailleurs.
Ma première influence graphique, ce qui m’a ouvert au monde de la bande dessinée, c’est Tintin."
En découvrant
une photo d’Hergé au dos d’un album,
l’enfant réalise bientôt que,
derrière le livre, il y a quelqu’un.
"Ce doit être formidable, en fait, de passer sa vie à raconter des histoires ! Je pense que l’idée de faire de la bande dessinée mon métier vient de là. "
En 1980, alors qu’il n’a que 13 ans,
il écrit au seul dessinateur
installé dans sa ville…
Jean-Claude Fournier,
Célèbre auteur Spirou,
lui propose de passe le voir !
"Voilà comment j’ai rencontré, en 1980, mon premier auteur de BD.
Un moment extraordinaire, inouï.
Je me suis dit : je peux le faire, puisque j’en ai rencontré un. Donc ça existe !
Je viens vraiment de la BD franco-belge, donc plutôt Spirou, l’école humoristique. Mon premier maître Jean-Claude Fournier était le dessinateur de Spirou. Mais je me rends compte qu’au gré des histoires que je raconte, je tends plus vers le réalisme. "
Dans l’apprentissage
du jeune dessinateur,
un 2e nom apparait :
celui de l’illustrateur
Pierre Joubert.
"J’ai été extrêmement touché par son dessin. Ma mère avait été scoute, elle avait les romans « Signe de piste » où étaient les dessins de Pierre Joubert. "
Est-ce de là que lui vient
le goût de l’ailleurs,
du dépassement, du dépaysement ?
Toujours est-il que,
parmi ses nombreux albums,
plusieurs sont tirés de grands voyages.
Des moments
où le dessin
naît physiquement…
"C’est vraiment en partant pendant plusieurs semaines sur le Marion Dufresne, le bateau ravitailleur des mers australes, que j’ai vraiment pu appréhender la mer dans mon corps.
J’ai passé du temps sur un bateau, dans des mers où ça secoue… quand même, avec les 40èmes rugissants et les 50èmes hurlants. Le fait de la ressentir physiquement m’a permis de l’appréhender autrement, graphiquement, aussi."
Mais un voyage
restera différent des autres.
"Le voyage qui m’a le plus marqué, c’est Tchernobyl. Ça n’a pas été le voyage auquel je m’attendais, au fond. Je pensais ramener un carnet de voyage en noir et blanc. Pour moi, Tchernobyl ne pouvait s’énoncer qu’en noir et blanc, la couleur de la mort, de la morbidité, de la tristesse, de la catastrophe. En vivant là-bas, je me suis rendu compte que c’était autre chose. Et j’ai ramené autre chose.
A la fin, s’il n’en reste qu’un, ce serait "Un printemps à Tchernobyl". Celui-là, je n’y changerai pas un dessin ni une ligne."