La plupart de nos membres suivent de manière assidue nos articles sur Allo Trends, vous n'êtes donc pas très surpris que nous vous parlions aujourd’hui de la chaîne Youtube RFI ! Les vidéos qui y sont diffusées intéressent grandement internet depuis pas mal de temps déjà. Parfois on hésite à écrire un article car on ne sait pas s' il vous plaira, mais aujourd'hui nous savons que cette vidéo vous intéressera.
En effet, la chaîne Youtube RFI a décidé aujourd’hui de poster une nouvelle vidéo qui porte le titre de “Zéphirin Diabré : « Notre optique, c’est "vérité, justice, réconciliation" » #BurkinaFaso”. Évidemment, vous pouvez dès à présent la retrouver en lecture intégrale sur notre site pour votre plus grand plaisir !
Et comme on pouvait s’y attendre, la dernière vidéo de la chaîne Youtube RFI fait un tabac sur les premiers retours qu’on a pu lire ! Elle réussit à intéresser de nombreux internautes, ce qui n’est pas toujours facile au vu de la quantité de contenus qu’on trouve maintenant sur internet ainsi que sur les applications telles que TikTok, Facebook ou Instagram.
Il peut exister une hypothèse où vous avez besoin de contacter le vidéaste auteur de cette vidéo pour lui faire part de vos critiques, remarques ou bien conseils. Première solution pour contacter l’auteur de cette vidéo, c’est sur Youtube que ça se passe : Essayez de trouver son adresse email dans “A propos”. Si vous n’avez pas de réponse, vous pouvez réessayer de le contacter mais sur une autre plateforme. Twitter semble être un moyen assez simple pour interpeller un Youtuber à propos d’un de ses contenus.
Et voilà, on arrive bientôt à la fin de cet article, vous venez de découvrir tout ce qu’on savait à propos de la vidéo Zéphirin Diabré : « Notre optique, c’est "vérité, justice, réconciliation" » #BurkinaFaso. Le saviez-vous ? Sur Youtube, vous pouvez trouver d’autres vidéos de RFI qui ont pu être uploadé par d’autres utilisateurs et qui ne sont pas encore référencés sur Allo Trends. Si jamais vous êtes curieux, allez y faire un tour, on ne sait jamais !
Mesdames et messieurs, nous arrivons à la fin de cet article Allo Trends, nous espérons que vous avez pris beaucoup de plaisir à lire, enfin au moins autant que nous on a eu à l’écrire !
À titre informatif, vous pouvez retrouver ci-dessous la description de la vidéo Zéphirin Diabré : « Notre optique, c’est "vérité, justice, réconciliation" » #BurkinaFaso publiée par la chaine Youtube RFI :
L’opposant Zéphirin Diabré, 61 ans, leader de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), se présente pour la seconde fois à la magistrature suprême : il était arrivé 2e en 2015, avec 29,65% des voix. Ancien ministre du Commerce de 92 à 94, puis ministre des Finances jusqu’en 1996 sous Blaise Compaoré, Zéphirin Diabré propose de former un gouvernement de réconciliation nationale, s’il est élu. Il est en ligne de Ouagadougou.
---- RFI : Zéphirin Diabré, sur le plan sécuritaire, si vous êtes élu, qu’est-ce que vous comptez faire de mieux en matière de lutte contre le terrorisme ?
Zéphirin Diabré : D’abord, sans aucun doute, apporter une différente approche, puisque nous sommes des êtres différents, celui qui a la charge du pays actuellement et moi, et donc sans aucun doute sur les questions d’organisation de l’armée, de stratégie, de motivation. Il y aura une nouvelle approche. Nous avons publié un livre blanc, dans lequel il y a un certain nombre de propositions.
Par exemple, la mise en place d’un corps de garde-frontière, pour nous assurer que des infiltrations de terroristes puissent être prévenues à l’avance, des moyens pour motiver davantage et équiper nos Forces de défense et de sécurité, la création d’un collège de guerre pour avoir une vision beaucoup plus stratégique sur ces questions et j’en passe.
Mais sans aucun doute, la différence fondamentale qu’il y a entre moi et ceux qui nous gouvernent, c’est la question de savoir si cette lutte contre le terrorisme peut être gagnée uniquement sur le plan militaire. J’observe, par exemple, ce qui se passe en Afghanistan avec les talibans. Je vois que les Américains et leur armée, qui est la plus puissante du monde, avec tous les moyens dont ils disposent, n’ont pas réussi à éradiquer le phénomène en vingt-trente ans de combats. Ils en sont revenus à des discussions avec les parties en présence. Donc l’option d’identifier parmi ceux qui nous attaquent, des femmes et des hommes avec lesquels on peut nouer un dialogue, est une option que je n'écarte pas.
RFI : Est-ce que cela veut dire que vous pourriez dialoguer avec des groupes armés, et sur quels points ?
Z.D.: Oui, mais justement, si on ne commence pas la démarche, on ne sait pas quelles sont leurs revendications. Qu’est-ce qu’ils veulent ? Qu’est-ce qu’ils attendent de nous ? Et qu’est-ce nous pouvons attendre d’eux et que l’on peut concéder ? Ce sont des questions qu’il faut évaluer. Mais pour le faire, il faut que l’on ait une démarche de dialogue, qui permettra d’abord de savoir qui nous avons en face. Là, j’ai le sentiment que l’on a plusieurs groupes en face de nous et que tous ces groupes n’ont pas les mêmes revendications. Il y a forcément, dans certains de ces groupes, des revendications qui sont gérables.
Si par exemple, un groupe me dit que son engagement dans ce combat repose sur l’idée que leur zone, leur territoire, leur région est abandonnée, je leur fais une offre de développement avec un plan d’urgence. Je pense qu’il va mener le combat. Si nous avons une approche de cette nature, cela permettra d’identifier, peut-être, parmi tous ces groupes qui nous attaquent, ceux avec qui on peut avoir un dialogue. Pour d’autres avec lesquels on ne pourra pas avoir ce dialogue, la solution militaire va continuer. Mais dans tous les cas, si on arrive à casser leur front, c’est un plus pour nous et pour nos armées.
RFI : Mais le fait de dialoguer avec des groupes armés, est-ce que ce n’est pas un signe de faiblesse finalement, de la part des autorités en place ?
Z.D. : Demandez cela aux Français qui ont dialogué avec des groupes armés de l’Algérie, est-ce que c’est un signe de faiblesse ? Ils les ont qualifiés de terroristes et après il y a eu les Accords d’Evian. Donc c’est une option. Je ne dis pas que c’est la seule. Pendant que nous continuons l’option militaire, il faut que l’on voie si l’on peut identifier des gens avec lesquels ont peut discuter.
RFI : Si vous êtes élu, est-ce que vous accepterez la main tendue par l’ancien président Blaise Compaoré, qui souhaite offrir ses services pour lutter contre les groupes jihadistes ?
Z.D. : Bien entendu. Si je suis élu, je mettrai en place un gouvernement de réconciliation nationale, dans lequel toutes les grandes composantes de notre vie politique seront présentes, y compris le MPP, parce que j’estime que chacun peut apporter quelque chose. Le président Blaise Compaoré a dirigé ce pays pendant presque trois décennies. Il a une expérience, il a des connaissances, il a peut-être aussi des contacts qui peuvent nous être utiles. Il n’y a pas de honte à faire en sorte que, quelqu’un qui a servi son pays à ce niveau-là, puisse lui apporter ce concours-là. L’optique que nous avons choisie, c’est « vérité, justice, réconciliation ». Je m’en tiens à cela.
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