C'était une intervention gouvernementale très attendue. Lundi 27 décembre, après un week-end de Noël pas comme les autres, un conseil de santé publique présidé par Emmanuel Macron s'est tenu. Il a été suivi d'un conseil des ministres au cours duquel des décisions ont été prises notamment sur le carnet de vaccination. La soirée s'est terminée par une allocution télévisée du Premier ministre Jean Castex et du ministre de la Santé Olivier Véran.
Que faut-il penser de ces annonces ?
Ils ont fait de nombreuses annonces sur la situation sanitaire actuelle, marquée par une augmentation du nombre de cas et l'arrivée du variant Omicron. Que faut-il retenir de leurs annonces?il n'y aura pas de restrictions pour le réveillon du 31 décembre, la rentrée scolaire de janvier ne sera pas reportée, un dispositif de mesure pour les manifestations en intérieur et en extérieur va arriver, la consommation dans les bars devra se faire en position assise, les concerts debout seront interdits, le télétravail sera renforcé, les sanctions contre les faux carnets de santé seront plus importantes et le port du masque sera probablement renforcé.
Bien entendu, la question des vaccins a également été abordée. Jean Castex a rappelé que la France était l'un des pays les plus vaccinés au monde. Et lors des questions posées par les journalistes à la fin des conférences, Olivier Véran a pu en dire plus sur une éventuelle quatrième dose, alors que l'injection de la troisième dose de rappel est en cours partout en France.
Une quatrième dose, oui ou non ?
"Nous voyons des demandes de personnes qui s'inquiètent de savoir si elles doivent refaire leur rappel de vaccin pour être protégées contre le variant Omicron. Nous devons pouvoir leur donner une réponse", a commencé à expliquer Olivier Véran à propos de la question d'une quatrième dose.
Plus clairement, le ministre de la Santé a admis que la quatrième dose du vaccin contre le Covid était une "possibilité". Avant de poursuivre : "Je n'ai pas de réponse formelle à vous donner, je vous dis simplement que nous sommes totalement ouverts à cette perspective et que [...] si nous devons nous présenter devant les Français et leur dire qu'une nouvelle dose de vaccin est nécessaire pour protéger les plus fragiles, nous le ferons. Cette question viendra en son temps. Nous travaillons au niveau international avec des homologues européens et avec Israël". La question sera suivie de près.
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