Alors que la variante Omicron continue de se propager à une vitesse fulgurante au sein de la population mondiale et que les mesures restrictives visant à la combattre se poursuivent, il se pourrait finalement qu'elle soit bénéfique à long terme. Une bonne nouvelle que nous n'attendions plus !
Omicron responsable de la fin de la pandémie ?
"Personne ne sait exactement quand nous serons au bout du tunnel, mais nous y arriverons", a déclaré mardi Marco Cavaleri, responsable de la stratégie de vaccination de l'Agence européenne des médicaments (EMA).
Pourquoi est-il si optimiste ? Selon lui, la propagation du variant Omicron pourrait mettre fin à la phase pandémique du Covid-19 et faire de la maladie une maladie endémique : "Avec l'augmentation de l'immunité dans la population - et dans le cas de l'Omicron, il y aura beaucoup d'immunité naturelle en plus de la vaccination - nous allons rapidement nous diriger vers un scénario plus proche de l'endémicité", a déclaré l'expert lors d'une conférence de presse.
Néanmoins, il ne faut pas crier victoire trop vite, a-t-il ajouté. "Il ne faut pas oublier que nous sommes toujours dans une pandémie", a-t-il rappelé.
Multiplier les doses de rappel ? Une stratégie déconseillée
Il est vrai qu'à l'heure actuelle, la variante Omicron continue de se propager rapidement et, comme le signale l'OMS Europe, compte tenu du "raz de marée" actuel, le virus pourrait toucher un Européen sur deux d'ici deux mois.
Faut-il donc poursuivre les doses de rappel des vaccins Covid-19 ad vitam æternam ? L'EMA, comme ses collègues de l'OMS, met en garde contre cette stratégie, car elle ne serait pas efficace à long terme :
"Si nous avons une stratégie où nous donnons des rappels tous les quatre mois, nous finirons potentiellement par avoir des problèmes de réponse immunitaire. Et deuxièmement, il y a bien sûr le risque que la population se lasse de l'administration continue de doses de rappel", explique Marco Cavaleri.
Il conseille plutôt d'espacer les doses et d'administrer le vaccin au début de l'hiver, comme c'est déjà le cas pour la grippe.
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