La magie de Noël n'a pas permis d'en savoir plus sur sa disparition. Delphine Jubillar est toujours portée disparue depuis l'année dernière et son mari est le principal suspect. Cédric Jubillar, en détention provisoire depuis le 18 juin pour le meurtre de sa femme, ne cesse de clamer son innocence. Et si les enquêteurs semblent piétiner en cette fin d'année, un nouvel élément pourrait les aider dans leur quête de la vérité.
Une phrase qui pourrait lui coûter cher
Récemment, plusieurs conversations entre le trentenaire et deux amies proches ont été révélées, au cours desquelles il a de nouveau tenté de se disculper en affirmant qu'il n'était "pas le vrai coupable". Cela a suffi à relancer les hypothèses sur les groupes de soutien à Delphine Jubillar créés sur Facebook. Beaucoup pensent qu'il tenterait de brouiller les pistes en "rejetant la faute sur quelqu'un d'autre". Cette phrase laisserait entendre qu'une tierce personne a joué un rôle important dans la disparition de la jeune femme.
Les enquêteurs, qui envisagent toutes les pistes possibles, se sont longuement penchés sur les proches du couple, notamment sur ceux qui auraient pu faire du mal à l'infirmière de 34 ans. A commencer par son amant et sa femme. Cette piste a toutefois été très vite écartée. Tous deux avaient un alibi le soir des faits.
Sa compagne actuelle remise en liberté
Récemment, la compagne actuelle de Cédric Jubillar a été arrêtée et placée en garde à vue pour "recel de cadavre". Certains espéraient que cette arrestation mettrait fin à des mois d'enquête, en vain. Séverine Longhini a été remise en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elle. Elle s'est alors rapidement exprimée et s'est dite "soulagée". Elle a ajouté qu'elle souhaitait désormais se reposer.
Alors que les proches du couple ont jusqu'à présent été libérés de l'accusation, les enquêteurs ont recueilli il y a plus d'une semaine des informations troublantes sur le principal suspect : une conversation téléphonique entre lui et sa sœur, dont BFMTV a obtenu une copie. Dans cette conversation, datée du 16 mai, l'homme a notamment révélé qu'il avait commis "le crime parfait".
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