Affaire Delphine Jubillar : "C'était un cri de peur", le témoignage glaçant d'une voisine

Affaire Delphine Jubillar : "C'était un cri de peur", le témoignage glaçant d'une voisine

Près d'un an après la disparition de Delphine Jubillar, des informations sur le témoignage d'une de ses voisines auprès des autorités de poursuite pénale ont été révélées.

Que s'est-il réellement passé dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 ? Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans, mère de deux enfants, a disparu. Le Parisien révèle dans son édition du 1er décembre de nouvelles informations cruciales sur le témoignage d'une voisine de la jeune femme.

Le témoignage d'une voisine

Noémie (le prénom a été changé), une femme de 40 ans située à environ 130 mètres de la maison de Delphine Jubillar dans le village de Cagnac-Les-Mines, près d'Albi, se tient sur sa terrasse le soir du 15 décembre vers 23 heures.

Mais à un moment donné, elle raconte qu'elle a entendu un grand bruit, un cri : "C'était un cri de peur, c'était fort. Ça a crié, ça s'est arrêté et la peur était si grande qu'elle n'a pas eu le temps de reprendre son souffle. Ce que je sais, c'est que le cri de cette personne m'a fait très, très peur", aurait-elle confié, comme le révèlent aujourd'hui nos confrères du Parisien.

Lire aussi : Les propos dénigrants de Cédric Jubillar sur sa femme devant la justice.

Un récit confirmé par sa fille

Noémie a été invitée à localiser le lieu d'où auraient pu provenir les cris. Elle a cité une zone précise, composée de six maisons : la maison de Cédric et Delphine Jubillar. Elle dit ne pas avoir entendu de voix masculine, mais des "couinements de chien". Selon elle, les hurlements ont duré "entre cinq et dix minutes". De plus, elle n'était pas la seule à avoir entendu les bruits ce soir-là. Sa fille de dix ans a rapporté "les cris aigus d'une femme qui criait longtemps puis s'arrêtait".

Elle poursuit son explication en disant à la policière que la scène "a duré longtemps, comme si elle n'avait pas repris son souffle". Noémie rapporte aux policiers qu'elle a entendu les aboiements de deux chiens. Le couple Jubillar possédait à ce moment-là un couple de shar-peï.

Enfin, la mère et la fille indiquent également l'heure, décisive pour les gendarmes, à laquelle elles les auraient entendus. En s'inspirant de scènes du film Retour vers le futur II, diffusé ce soir-là sur TF1, les deux femmes auraient pu sortir vers 23h07. Les enquêteurs partent du principe que Delphine Jubillar est morte étouffée dans son jardin à ce moment-là.

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