Le spectre de l'utilisation d'armes chimiques plane sur la guerre en Ukraine. Le président américain Joe Biden a déclaré que son homologue russe Vladimir Poutine avait l'intention d'y recourir. Cela entraînerait alors une réaction immédiate de l'"Occident". Des armes dont les dégâts sont redoutés de tous, car très souvent mortels.
Armes chimiques et biologiquesLes armes chimiques
sontdéfinies de manière simple et précise
surle site de la Croix-Rouge : Les armes chimiques agissent comme des "toxines qui entraînent la mort ou la neutralisation des personnes qui entrent en contact avec elles". Les armes biologiques agissent sur le "corps humain et sont souvent fabriquées à partir d'organismes vivants tels que des virus et des bactéries".
Les armes biologiques sont généralement des gaz et des spores qui sont libérés dans l'air. De faibles quantités suffisent à tuer un être humain.
La Convention sur l'interdiction des armes chimiques les décrit dans son article 2ᵉ comme : "Toute substance qui, par son action chimique sur des processus biologiques, peut entraîner la mort, une incapacité temporaire ou des dommages irréversibles chez l'homme ou l'animal". Ce ne sont pas des armes nucléaires.
Lire aussi : Une arme jamais vue utilisée en Ukraine par les forces armées russesExemple d'armes chimiques et biologiquesComme l
'indiquent
nos
collègues du Journal des Femmes, il existe différents types d'armes chimiques : Les armes incendiaires, débilitantes et toxiques. Les premières provoquent des brûlures, les secondes bloquent la respiration, les nerfs ou attaquent la peau, et les dernières ne sont ni mortelles ni blessantes, mais gênantes comme les gaz lacrymogènes.
Parmi les produits chimiques dangereux ou mortels figurent le plomb, le chlore, le gaz moutarde, le sarin, le bisoxyde ou le cyanure.
Utilisation interditeLe
Comité
international
de la Croix-Rouge constate que les armes chimiques et biologiques
ont été interditesà deux reprises
.La première fois en 1972, avec une convention qui "interdisait la mise au point, la fabrication, le stockage, l'acquisition, la conservation et le transfert de ces armes, y compris leurs vecteurs, et exigeait leur destruction".
Les États devaient alors veiller eux-mêmes à l'application de cette convention par le biais de leur législation. Une deuxième convention en 1993 a rappelé cette interdiction des armes chimiques et a également assuré une bonne surveillance de l'industrie chimique. Plus de 190 pays se sont engagés à respecter ces conventions.
Cela pourrait vous intéresser : Que signifie le "Z" sur les chars d'assaut des forces armées russes ?