L'épidémie de cas de Covid-19 constitue une menace à la fois pour les hôpitaux et pour le bon fonctionnement de la société. Comme le seuil des 100.000 cas de contamination pourrait bientôt être dépassé, il y a un risque que davantage de personnes soient déclarées "cas contact" et doivent se soumettre à un isolement strict. Une situation compliquée que le gouvernement souhaite éviter à tout prix.
Dysfonctionnement de la société
Pour le virologue Yannick Simonin, une chose est claire : ce cas de figure entraînerait un véritable dysfonctionnement de la société. Rien que dans les écoles, on estime que près d'un tiers des enseignants pourraient être absents d'ici fin janvier à cause de la variante Omicron.
Pour éviter ces problèmes en cascade, le virologue recommande donc : "une adaptation de l'isolement en fonction du statut vaccinal - mise à jour ou non - et de la présence ou non de symptômes".
Et le ministre de la Santé, Olivier Véran, partage également son analyse : "Il faut éviter tout phénomène de paralysie. (...) Je ne peux pas encore dire avec certitude comment, combien de jours seront nécessaires à partir de maintenant, mais cela évoluera naturellement".
Vers une réduction du nombre de jours d'isolement ?
Aujourd'hui, les règles à suivre en tant que cas de contact sont peu claires et compliquées. Concrètement, cela signifie qu'un contact d'une personne infectée par le variant Omicron doit être isolé pendant 17 jours s'il vit au même endroit que la personne testée positive, et 7 jours si ce n'est pas le cas.
Ce long délai (dû à la viralité de la variante) pourrait être prochainement raccourci, voire supprimé - si la personne en contact est vaccinée. Et qu'en est-il des personnes testées positives ? Leur période d'isolement pourrait être réduite de 10 à 7 jours.
Jeudi 23 novembre, un nouveau record a été établi en France, où le nombre de nouvelles infections a dépassé les 90.000 en 24 heures.
Abonnez-vous à notre newsletter pour ne manquer aucune de nos nouvelles !