Covid-19 : cet État veut permettre aux mineurs de se faire vacciner sans autorisation parentale.

Covid-19 : cet État veut permettre aux mineurs de se faire vacciner sans autorisation parentale.

La Californie souhaite autoriser les mineurs à partir de 12 ans à se faire vacciner sans autorisation parentale. Ce serait l'âge le plus jeune aux États-Unis, tous États confondus, à partir duquel les parents n'auraient pas à donner l'autorisation de vacciner contre le Covid-19.

Vacciner les plus jeunes sans le consentement des parents. C'est la proposition qu'a déposée jeudi dernier un sénateur californien. Scott Wiener, originaire de San Francisco, souhaite permettre aux mineurs californiens de plus de 12 ans de se faire vacciner sans l'accord de leurs parents.

"Essentiel pour leur santé physique et mentale".

Pour défendre son projet, Scott Wiener a fait valoir qu'en Californie, tout le monde peut déjà être vacciné contre l'hépatite B et le papillomavirus humain (HPV) dès l'âge de 12 ans sans autorisation parentale et avoir libre accès aux traitements des infections sexuellement transmissibles, de la toxicomanie et des troubles de santé mentale. Pour ABC7 News, il a ajouté :

"Donner aux jeunes l'autonomie qui leur permettra de recevoir des vaccins qui leur sauveront la vie, sans tenir compte des convictions ou de l'agenda de leurs parents, est essentiel pour leur santé physique et mentale".

14 ans en Alabama

Selon le sénateur, cette autorisation pourrait faciliter la vie des adolescents qui souhaitent être vaccinés, mais qui ne le sont pas encore parce que leurs parents ne veulent pas ou ne trouvent pas le temps : Actuellement, il leur est par exemple interdit de faire partie d'équipes sportives.

L'État de l'Alabama a pris cette mesure pour les mineurs à partir de 14 ans. Dans l'Oregon, il faut avoir un an de plus pour pouvoir prendre la décision de se faire vacciner seul. Rhode Island et la Caroline du Sud autorisent la vaccination à partir de 16 ans.

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"Cela semble être un autre exemple de la volonté des démocrates de retirer les parents de l'équation", a déclaré le représentant républicain James Gallagher. "Je pense que c'est une mauvaise politique (...) que les parents soient essentiels dans ces décisions".

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