Covid-19 : Karim, accusé par des théoriciens du complot d'être un faux patient, est mort du virus

Covid-19 : Karim, accusé par des théoriciens du complot d'être un faux patient, est mort du virus

Karim, le patient que les conspirationnistes accusaient de mentir, est finalement décédé en décembre dernier des suites du COVID-19. Les internautes ont pu suivre son témoignage depuis sa chambre d'hôpital en Seine-Saint-Denis.

Karim, de son vrai nom Abdelkrim Azzaoui, a été accusé par des conspirationnistes d'être un faux patient du COVID-19. Admis à l'hôpital de Montreuil (Seine-Saint-Denis), il est finalement décédé, a-t-on appris lundi 3 janvier via Check News, le site de fact-checking du journal Libération. Les internautes avaient pu le suivre sur les réseaux sociaux et dans les médias. L'homme de 48 ans, originaire de Nice, n'était pas vacciné et a été décrit comme étant originaire de Nice. Après un séjour en soins intensifs, il a tenté d'alerter la population sur la dangerosité du virus. Il n'a toutefois pas été pris au sérieux, mais a été accusé sur Internet de mentir sur son état de santé. Et pire encore ! D'avoir simulé son hospitalisation.

Un non-vaccinaliste repenti

Depuis sa chambre d'hôpital, Karim a appelé les non-vaccinés à réfléchir aux choses. L'homme de 48 ans a déclaré que s'il avait pu remonter le temps et se faire vacciner, il l'aurait fait. Et ce, même si le président Emmanuel Macron dit qu'il "chie sur les non vaccinés".

"Ces conneries qu'on entend sur YouTube, la théorie du complot... il faut vraiment gommer ça", expliquait Karim quelques semaines avant sa mort, au micro de BFM TV. blockquote>LeCOVID-19 s

'est finalement

imposé

le 20 décembre 2021

.

Cette information a été communiquée par le magazine à la mairie des Lilas (Seine-Saint-Denis), qui lui a rendu un dernier hommage. Karim Azzaoui était né à Oran en Algérie avant de venir travailler en France. Depuis 2002, il était employé par la mairie des Lilas, où il résidait.

Karim, cible d'intoxications sur InternetLes proches de Karim

, cible d

'intoxications, ont appelé dans le journal Le Parisien à "respecter sa mémoire". Ils voulaient rétablir son honneur suite aux nombreuses fausses accusations portées contre lui. "C'était un homme gentil, affectueux et apprécié, très serviable et toujours présent pour nous. C'était un père poule qui était en fusion avec ses enfants. JAMAIS il n'était un acteur dans cette interview", ont expliqué les sœurs du défunt. Elles ont également souligné qu'"il n'était pas et n'a jamais été un anti-Axler". En France, l'annonce d'une quatrième dose de vaccin pourrait bientôt entrer en vigueur.