Pendant les deux enfermements en France, beaucoup se sont retrouvés coincés à l'étranger ou, à l'inverse, bloqués en France alors qu'ils devaient repartir. C'est le cas de Louise Remy, une étudiante de 20 ans qui étudiait à Séville en 2020. En octobre de la même année, elle est retournée en France pour quelques jours, mais n'a pas pu revenir en Espagne à cause du deuxième confinement. Ce fut le début d'une mésaventure très coûteuse pour la jeune femme.
Une facture qui n'a cessé d'augmenter
Le 28 octobre 2020, cette étudiante en tourisme originaire des environs de Séville revient en France pour quelques jours. À ce moment-là, elle n'imagine pas encore ce que cela va lui coûter. Le surlendemain, la France est redécoupée et l'Andalousie ferme ses frontières. Louise Rémy se retrouve donc coincée en France. La jeune femme ne pouvait plus se déplacer, même si sa voiture était toujours garée sur le parking de l'aéroport de Séville.
Comme vous le savez peut-être, les places de parking dans les aéroports sont souvent très chères. Heureusement, elle a "négocié" le 9 décembre un tarif préférentiel de 15 euros. Mais le compteur continue de grimper. Elle avoue à Midi Libre qu'elle a renégocié avec l'aéroport alors que sa facture avait déjà explosé.
"Deux semaines plus tard, ils m'ont dit que mon tarif avait encore baissé à 11 euros et que j'avais payé 546 euros pour le parking. "Très vite
,elle a décidé de demander de l'aide au consulat de France à Séville. "Ils m'ont dit d'envoyer mes clés de voiture et qu'ils viendraient la chercher et négocieraient le prix de la place de parking", révèle la jeune femme. Mais malgré plusieurs demandes, cela n'arrive jamais.
Après plusieurs négociations, elle rentre finalement à Séville le 17 janvier 2021 et apprend une très mauvaise nouvelle à son arrivée à l'aéroport. Elle doit payer 1 279 euros pour récupérer sa voiture, bien plus que ce qu'elle avait calculé.
"Entre les frais de parking, l'essence et le péage pour le retour de Séville, j'ai aujourd'hui une dette de plus de 1 500 euros. J'ai dû prendre un crédit qui me coûte 50 € par mois", regrette-t-elle.
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