Le 6 décembre, le Premier ministre Jean Castex a annoncé la fermeture des discothèques pour un mois afin de tenter d'endiguer la cinquième vague de Covid-19. Mais alors que les propriétaires de boîtes de nuit et les fêtards attendaient impatiemment le 6 janvier comme date de réouverture, la mauvaise nouvelle est tombée au matin.
Prolongation de la fermeture de trois semaines
Les discothèques resteront fermées pendant au moins trois semaines, c'est-à-dire jusqu'au 24 janvier. C'est ce qu'a annoncé ce matin sur France Inter Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué au Tourisme et aux PME : "Le 3 janvier, comme dans les autres secteurs annoncés par le Premier ministre, il y aura pour trois semaines la prolongation de la fermeture qui les concernait", a-t-il déclaré. Il a ajouté que "début décembre, la situation était bien meilleure qu'aujourd'hui", avec un taux d'incidence de 730 et environ 180 000 cas d'Omicron recensés mardi.
Le ministre délégué a ensuite réaffirmé "son soutien dans cette épreuve" à tous les salariés concernés qui ne demandent qu'à "travailler", promettant pour sa part que le gouvernement "est au travail pour pouvoir trouver les bonnes solutions pour les accompagner".
.@JBLemoyne: "La fermeture des discothèques sera prolongée le 3 janvier pour trois semaines" #le69Interpic.twitter.com/QJxDBTCzpk-France
Inter (@franceinter) December 29, 2021
Les discothèques, des lieux à haut risque ?
Il n'est pas certain que ces belles paroles réconfortent les gérants de boîtes de nuit, déjà à bout de souffle et très remontés contre le gouvernement après la décision de décembre dernier. Ils avaient contesté la décision en justice, mais avaient été déboutés par le Conseil d'Etat. Le tribunal avait souligné le risque très élevé de contagion dans de tels espaces fermés, où les contacts physiques sont favorisés.
Mais qu'en est-il réellement du risque de contamination dans les discothèques ? Selon une étude récente de l'Institut Pasteur sur le sujet, les risques dans ces lieux sont effectivement plus élevés que la moyenne : 270 % de risque de contamination pour une personne de plus de 40 ans et jusqu'à 790 % de risque pour les personnes de moins de 40 ans. Il convient de noter que les effets de la variante Omicron n'avaient pas encore été pris en compte dans cette étude...
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