Covid-19 : Un député français violemment agressé devant son domicile par des opposants au carnet de vaccination

Covid-19 : Un député français violemment agressé devant son domicile par des opposants au carnet de vaccination

Stéphane Claireaux, député La République en Marche de Saint-Pierre-et-Miquelon, a été agressé par des manifestants devant son domicile.

Direction Saint-Pierre-et-Miquelon, une collectivité territoriale d'outre-mer appartenant à la France et située dans l'océan Atlantique, au large des côtes canadiennes. Cet archipel compte une population d'environ 6000 personnes. Le dimanche 9 janvier, des dizaines de personnes se sont rassemblées pour manifester contre la mise en place prochaine du carnet de santé dans ce territoire, jusqu'alors épargné par la pandémie.

De nombreux projectiles lui ont été lancés.

Et cette manifestation a malheureusement dégénéré. Quelques manifestants sont passés devant le domicile du député LREM de Saint-Pierre-et-Miquelon, Stéphane Claireaux. Le député, qui s'était rendu devant son domicile pour discuter avec les mécontents, a reçu de nombreux projectiles, comme des algues ou des pierres, de la part des manifestants en colère.

Le principal intéressé a dénoncé une lapidation. Quelques heures après ces événements, Stéphane Claireaux a annoncé qu'il allait porter plainte. "Je vais porter plainte, c'est clair. Certains peuvent penser que nous ne prenons pas les bonnes décisions. On reçoit tous des menaces de mort par mail, à un moment donné il faut que ça s'arrête", a-t-il déclaré sur franceinfo.

Une réaction en chaîne

Avant de donner des détails : "Ma femme est venue me voir sur le perron de la maison. J'ai esquivé à cinq centimètres un caillou qui passait devant notre visage". La vidéo de cette agression a fait le tour des réseaux sociaux et a suscité l'indignation des politiques.

Annick Girardin, ministre des Affaires maritimes, a condamné des incidents "absolument inacceptables" et des images "profondément choquantes". Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, a pour sa part écrit : "Des images d'une violence inouïe, profondément choquantes. Aucun débat ne peut justifier un tel déchaînement. Soutien total au député". Le ministère des Outre-mer et le ministère de l'Intérieur ont annoncé "assurer la protection du député".

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