A la veille de la réouverture des discothèques et des boîtes de nuit le 16 février, Marlène Schiappa a dévoilé les grandes lignes d'une campagne de lutte contre le GHB, qui fait des ravages dans le monde de la nuit. Cette drogue, malheureusement très répandue, peut causer de graves dommages à ses victimes.
Un plan national pour "inverser la honte".
Ce plan, Marlène Schiappa souhaitait qu'il soit prêt pour la réouverture des boîtes de nuit, tant attendue par certains. "C'est une première en France", s'est réjouie la ministre déléguée à la Citoyenneté. "Il y a beaucoup d'appels à l'aide sur les réseaux sociaux. Nous voulons sortir de la solitude les victimes qui ont été droguées à leur insu, nous devons inverser la honte", a-t-elle déclaré au journal Le Parisien.
L'opération prendra d'abord la forme d'une campagne de prévention avec des affiches orange qui seront placardées dans les clubs et les bars de toute la France. Sur les affiches, les questions "Ton ami(e) a-t-il/elle été drogué(e) ?" et "Penses-tu avoir été drogué(e) ?" seront accompagnées d'un code QR qui mènera à un chat instantané avec un gendarme ou un policier.
Quels sont les effets du GHB ?
Il faut savoir que le GHB est naturellement présent dans l'organisme à faibles doses. Il agit comme un dépresseur qui ralentit et calme l'activité de votre système nerveux. Le GHB est également appelé "drogue du viol", car son effet sédatif vous empêche de vous défendre contre une agression sexuelle. Comme il est incolore et inodore, il peut facilement être mélangé à une boisson sans que les personnes visées ne le remarquent.
À court terme, le GHB produit des effets mentaux et physiques assez importants. Mentalement, une personne sous GHB se sent étourdie, euphorique, désinhibée et peut perdre brièvement la mémoire. Physiquement, elle peut ressentir un ralentissement de la respiration, des nausées et des vomissements, une perte de conscience ou une baisse de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque. En cas de surdose, des crises d'épilepsie ne sont pas à exclure et il existe un risque de coma.
Pour plus d'informations, consultez le site de Drogues Info Services.