Après les accusations de plusieurs femmes contre Nicolas Hulot et la diffusion d'un reportage d'Envoyé Spécial la semaine dernière, la parole se libère aussi dans le monde politique. On parle même d'un mouvement "Me Too Political".
Mais alors que de nombreuses personnalités se sont exprimées, le président de la République est resté silencieux. Jusqu'au conseil des ministres d'hier, au cours duquel Emmanuel Macron se serait exprimé sur l'affaire Nicolas Hulot.
"Nous ne voulons pas d'une société inquisitoriale".
Le chef de l'État se serait exprimé loin des caméras, mais ses propos auraient été relayés par certains participants au service politique de TF1/LCI, qui les a aussitôt publiés.
La position du gouvernement sur ce sujet est constante. Nous n'accepterons jamais une société de l'opacité ou de la complaisance. Nous ne voulons pas non plus d'une société de l'inquisition. L'enjeu est donc de faciliter et d'accompagner la libération de la parole, le recueil des plaintes et l'efficacité de la justice. Nous avons énormément travaillé en ce sens et nous continuerons à agir avec détermination. sensblockquote>Lors de cetteréunion, Emmanuel Macron aurait également déclaré souhaiter que "la parole des femmes se libère", tout en précisant que "la justice ne se fait pas dans les tribunaux médiatiques
".Retour sur l'affaire Nicolas HulotLe jeudi
25 novembre, l'affaire NicolasHulot
a été portée devant la justice.
novembre, l'ancien présentateur d'Ushuaïa a été accusé de viol, de harcèlement sexuel et d'agression sexuelle par plusieurs femmes, dont une mineure, dans un reportage événement diffusé dans Envoyé Spécial sur France 2
.Face au séisme provoqué par ces révélations et accusations, l'ancien ministre de la Transition écologique a annoncé qu'il se retirait de la vie publique.
Le vendredi 26 novembre, le parquet de Paris a annoncé l'ouverture officielle d'une enquête préliminaire.
Depuis, les langues se délient dans le monde politique : des anciens proches de Nicolas Hulot à d'autres personnes également victimes de comportements sexistes, de harcèlement sexuel ou d'agressions sexuelles.Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer de l'actualité !