Paris : une avocate surprise en train de coucher avec un détenu dans une prison

Paris : une avocate surprise en train de coucher avec un détenu dans une prison

Dans une prison, une avocate et un détenu ont été surpris en train de se livrer à des actes intimes.

C'est un spectacle auquel on ne s'attend pas en entrant dans une prison. Lundi 3 janvier, une avocate et son client ont été surpris par un surveillant en plein acte sexuel dans une prison parisienne. Ce dernier s'est vu contraint de signaler sa curieuse découverte au parquet et au barreau de Paris. Les deux amants risquent une sanction.

Des ombres qui se déplacent".

Selon Le Parisien, le surveillant aurait aperçu l'avocate et le détenu lundi 3 janvier dans un box de la prison de la Santé, dans le XIVe arrondissement de Paris. Le journal rapporte que cet employé aurait été intrigué par "des ombres mouvantes derrière la porte d'un parloir".

L'origine de ces "ombres mouvantes" n'avait rien à voir avec un spectacle de marionnettes pour enfants. Pour le découvrir et assurer la sécurité des personnes présentes dans le box (il aurait pu s'agir d'une agression ou d'un transfert illégal d'objets), le surveillant a toutefois été contraint de pénétrer dans la pièce.

Même si on ne le croit pas, il n'est pas vraiment illégal pour un détenu d'avoir des relations sexuelles avec d'autres personnes dans un établissement pénitentiaire, mais cela doit se faire dans certaines conditions... qui n'étaient pas remplies dans ce cas.

Que risquent les deux amants ?

Comme le rapporte le journal, les relations intimes sont certes possibles, mais uniquement dans un cadre strict et dans les "unités de la vie familiale". Or, les deux ont été surpris dans un parloir, ce qui pose problème car les fouilles légères auxquelles est soumis le visiteur peuvent "favoriser l'introduction de certains objets comme un téléphone, de la drogue ou même une arme" et, dans un contexte de crise sanitaire, constituer un risque de contagion pour le détenu et le quartier où il vit.

En conséquence, le détenu risque "une vingtaine de jours de quartier disciplinaire", tandis que l'avocate risque un blâme, voire un retrait d'agrément. Même si leurs peines respectives seront certainement légères, voire inexistantes, puisqu'il s'agissait d'un rapport sexuel consenti.

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