Il y a trop d'idées fausses sur le VIH. C'est pour cette raison que la rédaction de Gentside avait interrogé l'année dernière Nicolas, un jeune séropositif. Lors de notre rencontre, il avait expliqué ce que cela signifiait de vivre avec le virus, comment il s'en était sorti et ce qu'il espérait voir changer.
Son histoire
Nicolas a appris qu'il était séropositif en janvier 2015. A ce moment-là, il se trouvait dans un lieu de rencontre gay où l'association Aides proposait des tests rapides. Comme à chaque fois qu'il tombait sur un tel dispositif, il a demandé à être testé. Cette fois, le résultat a été positif. "Ce fut une douche froide", comme il nous l'a expliqué.
"Pour moi, il était clair qu'on ne pouvait pas vivre avec le VIH. " blockquote>A ce moment-là,Nicolas ne savait rien du virus, car il ne se pensait pas concerné. Après son diagnostic, il s'est senti très seul, car il n'avait personne à qui en parler. Ce n'est qu'après avoir consulté un médecin et suivi un traitement TASP pour prévenir la transmission du VIH qu'il a réalisé qu'il pouvait mener une vie libre.
Son engagement contre la sérophobieComme l
'explique
Nicolas
, annoncer sa séropositivité, c'est s'exposer à des violences potentielles
.Après avoir personnellement fait face à cette sérophobie, il a enfin décidé de parler ouvertement de son expérience. Il a pris cette décision après avoir rencontré des activistes séropositifs sur Internet, notamment sur Twitter. Nicolas s'est emparé du sujet via le compte @mojoboam. Il a partagé plusieurs témoignages sur sa séropositivité et a estimé qu'il y avait "un combat à mener".
Cet engagement virtuel l'a incité à s'engager également dans la vie réelle. Il s'est tourné vers l'association AIDES pour aider d'autres jeunes séropositifs et les rassurer sur le virus, sa réalité actuelle et la vie que l'on peut mener après une infection.
L'appel de NicolasPour Nicolas
, une choseest sûre : lorsqu'on apprend que l'on est séropositif, il est important de s'informer sur des plateformes sécurisées comme celles des associations. Il est également très important que des campagnes de prévention existent et continuent d'exister pour sensibiliser à l'importance du dépistage. Un outil incontournable pour enrayer la propagation du virus.
Enfin, il est pour lui essentiel d'impliquer les jeunes autant que possible, car le VIH concerne tout le monde. En d'autres termes : Nous devons agir ensemble.
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