Restrictions vis-à-vis de Covid-19 : cette décision du gouvernement irrite les internautes

Restrictions vis-à-vis de Covid-19 : cette décision du gouvernement irrite les internautes

Le gouvernement vient d'annoncer de nouvelles mesures et restrictions face à la cinquième vague de Covid-19. Une décision a particulièrement fait débat.

Lundi 27 décembre, des millions de Français ont suivi l'allocution de Jean Castex et Olivier Véran. Le Premier ministre et le ministre de la Santé ont informé les Françaises et les Français des décisions prises par le gouvernement pour faire face à la cinquième vague de Covid-19, marquée par l'apparition du variant Omicron.

Des restrictions dès lundi

Face à ce "film sans fin", selon l'expression de Jean Castex, de nombreuses restrictions ont été annoncées. Dès lundi prochain, il sera interdit de consommer debout dans les bars et les cafés. La vente et la consommation de boissons et de nourriture ne seront plus possibles dans les établissements culturels ou les transports en commun. Une limite de 2000 personnes sera introduite à l'intérieur et de 5000 à l'extérieur.

De nouvelles sanctions plus sévères seront appliquées contre les faux passeports de santé. Le carnet de santé, qui devrait être transformé en carnet de vaccination dans les prochains jours. Le recours au télétravail sera renforcé, tandis que le port du masque à l'extérieur, notamment dans les centres-villes, sera durci. Il n'y a cependant pas de couvre-feu ou de restrictions en vue pour le 31 décembre. Que pensez-vous de toutes ces annonces ?

Un choix qui fait débat

Parmi toutes ces annonces, certaines ne sont pas passées inaperçues. C'est notamment le cas de l'une d'entre elles. Laquelle était-ce ? A la fin de son discours, Jean Castex a annoncé que les réunions politiques n'étaient pas concernées par les restrictions mentionnées ci-dessus. Un meeting politique pourra donc accueillir plus de 2000 personnes dans des espaces fermés dans les semaines à venir. De plus, le carnet de santé ne pourra pas y être exigé.

Mais pourquoi en est-il ainsi ? Jean Castex a donné une explication très claire : "Les activités politiques et les élections font l'objet de dispositions particulières dans notre droit constitutionnel qui leur accordent [...] une protection encore plus forte, il est donc clair que les mesures que j'ai annoncées ne concernent pas les réunions politiques". Sur Twitter, l'avocat Pierre Barthélémy a ajouté : "C'est le respect du droit constitutionnel par mon gouvernement. C'est ce qu'a décidé le Conseil d'État. C'est d'autant plus vrai en période de campagne électorale, où l'opposition ne doit pas voir sa parole limitée par le pouvoir en place".

Malgré ces explications, de nombreux internautes ont manifesté leur colère sur les réseaux sociaux. Certains sont désabusés, d'autres en colère.

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