La cinquième vague épidémique déferle sur la France et les cas d'infection au Covid-19 se multiplient partout... même à la prison de Fleury-Mérogis. Un cluster a en effet été découvert dans le bâtiment D3, où se trouve entre autres le "détenu le plus surveillé de France", autrement dit Salah Abdeslam. Cela pourrait avoir une forte influence sur le procès du 13 novembre. Nous vous expliquons pourquoi.
Un risque de désorganisation
Alors que le procès du 13 novembre, considéré comme le plus historique de ces dernières années, doit reprendre avec une nouvelle série d'interrogatoires, le terroriste présumé a été contrôlé positif au Covid-19 lundi après-midi, comme le rapportent nos confrères de France Info.
Bien qu'il ne soit pas une personne à risque et que son état de santé "n'inspire pas d'inquiétude à ce stade", son infection pourrait perturber l'organisation du procès.
Un report des interrogatoires ?
Pour rappel, le procès du 13 novembre doit reprendre le 4 janvier. Salah Abdeslam, qui a récemment refusé de se rendre à l'audience pour protester contre l'absence physique des enquêteurs belges, pourrait bénéficier d'un report d'audience s'il est à nouveau contrôlé positif au Covid-19 lundi 3 janvier et si ses avocats en font la demande.
Ce n'est pas la première fois que le Covid-19 influence le déroulement d'une procédure judiciaire impliquant un terroriste. Comme le rapporte France Info, le procès des attentats contre Charlie Hebdo a été reporté d'un mois après que le principal accusé a été infecté.
Mardi 28 décembre, 179 807 nouveaux cas de contamination ont été recensés en France. Un triste record qui pousse le gouvernement à prendre de nouvelles mesures pour freiner la propagation de l'épidémie et surtout de la variante Omicron.
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