C'est un nouveau type de radars que vous risquez de croiser de plus en plus souvent au bord des routes. Après un premier appareil mis en place pour une phase de test en 2019, des "radars anti-bruit" ont été mis en place à Paris, Toulouse, Nice ou Bron. L'objectif : les aider à lutter contre les rodéos urbains, mais aussi contre toutes les formes de nuisances sonores, comme nous l'évoquions dans un précédent article.
Les radars acoustiques
Le radar, surnommé "Medusa" en raison de son ergonomie inhabituelle, est composé de quatre petits bras sur lesquels sont fixés des microphones capables d'enregistrer dix fois par seconde les bruits ambiants, y compris ceux émis par les voitures et les deux-roues.
Le niveau maximal du nouveau radar antibruit est fixé à 90 décibels, mais il arrive que les nuisances sonores des rodéos atteignent 120 ou 130 décibels. La police ne ciblera pas seulement les motos. Les camions, les voitures et les camionnettes peuvent également être verbalisés.
Une amende de 135 euros
L'objectif est de mesurer le degré de nuisance sonore au bord de la route et de distribuer ensuite automatiquement des contraventions. Comme le rapportent nos collègues de Cnews, le véhicule concerné sera immédiatement flashé et son propriétaire recevra une amende de 135 euros.
Ce montant peut être réduit à 90 euros si le paiement est effectué dans les deux semaines. De plus, le radar n'est pas fixé à un endroit précis et peut changer d'emplacement. Le ministère de la Transition écologique n'a pour l'instant pas donné de date précise pour le futur déploiement dans toute la France. Le système étant encore en phase de test, il pourrait être mis en place à partir de 2023.
Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.