Alexia-Laroche Joubert, nommée présidente de la société Miss France en octobre 2021, avait annoncé un changement majeur dans le fonctionnement du concours de beauté annuel. La productrice de la cérémonie annuelle diffusée sur TF1 avait révélé que les candidates seraient désormais rémunérées pour leur participation à l'élection. Ainsi, toutes les Miss régionales recevraient le même salaire pour l'édition 2022.
Miss France : les candidates seront payées au salaire minimum.
Cependant, selon les informations révélées par Le Parisien ce samedi 22 janvier 2022, la somme perçue par les candidates à l'élection de Miss France 2022 était assez faible. "Nous avons été payées 84 euros par jour, soit 252 euros nets au total. Cela correspond au salaire minimum. C'est vraiment symbolique", a révélé l'une des candidates au journal de la région parisienne. Contactée, la production du concours de beauté a confirmé ce chiffre. Bien qu'il ne soit pas très élevé, plusieurs participantes se sont contentées de ce maigre salaire.
"Ce n'était pas prévu. De plus, nous avons commencé par une semaine paradisiaque à la Réunion. Nous avons aussi gagné en aisance devant les caméras et en public", a déclaré Ambre Andrieu (Miss Aquitaine 2021). "C'est d'autant mieux si nous sommes payées. Mais on ne s'inscrit pas à Miss France pour l'argent. Entre un iPad et des robes, nous avons été submergées de cadeaux. Nous sommes même passées au journal de 13 heures de TF1. À 20 ans, c'est fou", a ajouté Lena Massinger (Miss Champagne-Ardenne 2021).
Miss France : Alexia Laroche-Joubert répond aux critiques.
D'autre part, certaines candidates n'étaient clairement pas satisfaites de recevoir si peu d'argent. "Pourquoi ne serions-nous payées que pour trois jours ? Le contrat devrait couvrir le mois entier durant lequel nous nous rendons disponibles, durant lequel nous mettons de côté nos études, nos emplois, notre vie. Recevoir des cadeaux ne remplace pas un salaire. De plus, nous sommes encouragés à en faire la promotion sur nos réseaux sociaux. Nous devenons des muses volontaires. C'est de l'exploitation", s'est indignée Gwenegann Saillard (Miss Champagne-Ardenne 2020). Face à ces critiques, Alexia Laroche-Joubert a réagi sèchement : "Cela ne correspond pas à nos valeurs et la motivation des candidates ne serait plus la même. Pour cela, elles peuvent faire Les Marseillais ou Les Ch'tis".
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