Ophélia Meunier sous protection policière : grand tollé à TPMP

Ophélia Meunier sous protection policière : grand tollé à TPMP

Lundi soir, dans Touche pas à mon poste, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs sont revenus sur les menaces proférées à l'encontre d'Ophélie Meunier, suite à un reportage de Zone Interdite sur l'islam radical. Raymond Aabou a réagi par une explosion de colère.

Le ton est monté d'un cran dans l'émission Touche pas à mon poste. Alors que les chroniqueurs évoquaient les menaces de mort reçues par la journaliste Ophélie Meunier après la diffusion d'une enquête sur l'islamisme à Roubaix, Raymond Aabou a donné son avis sur le reportage. Et il n'a pas mâché ses mots.

"Ils vont croire qu'ils sont détestés par tout le monde".

Selon lui, ce sont toujours les mêmes personnes qui sont prises pour cible. "On ne fait pas beaucoup de documentaires à charge comme celui-ci sur les catholiques ou les juifs ou les autres religions", a-t-il déploré, rappelant que certaines personnes ne font pas toujours la différence entre l'islam et l'islam radical. "Il y a plus de quatre millions de musulmans en France. Pensez-vous vraiment qu'ils vont tous semer le chaos partout en France, comme le sous-entend le reportage ?".

Visiblement touché par le sujet, le chroniqueur a ensuite fait part de ses craintes. "Diffuser des reportages comme celui-ci va les inciter à rester entre eux. Ils penseront qu'ils sont détestés par tout le monde". Enfin, il a rappelé l'importance de faire la distinction entre ceux qui "bricolent vraiment dans la religion" et les autres.

Ophélie Meunier n'est pas la seule...

Depuis, Ophélie Meunier, placée sous protection policière, a reçu le soutien de plusieurs personnalités politiques et médiatiques, dont Valérie Pécresse et Éric Zemmour. Et elle n'est pas la seule à vivre actuellement dans l'inquiétude. Amine Elbahi, juriste en droit public à Roubaix, se trouve dans une situation similaire depuis la diffusion du reportage.

Dès 2020, il a mis en garde la préfecture du département contre les agissements de l'association "Ambitions et initiatives pour la réussite". Celle-ci était soupçonnée d'enseigner le Coran sous couvert de cours particuliers, en prêchant l'islam radical. Le tout financé par des subventions publiques.

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