Depuis lundi 10 janvier 2022, une agression hallucinante enflamme les réseaux sociaux. La vidéo de deux piétons traînés par un véhicule à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, a suscité une vive indignation sur la toile. Les jeunes qui se trouvaient dans la voiture et qui ont filmé la scène ont écrit à ce sujet : "Rire fou de la soirée". L'une des deux victimes, Ali, un retraité, a témoigné mardi 11 janvier dans l'émission Touche pas à mon poste.
"Il a accéléré avec sa voiture pendant 100 mètres".
Interrogé par Cyril Hanouna, l'homme de 67 ans, qui a été traîné sur plusieurs mètres, a décrit la scène extrêmement violente : "Ils m'ont demandé une cigarette (...) J'ai sorti mon paquet, il m'a pris la main, il m'a dit, maintenant tu vas courir. Il a accéléré avec la voiture jusqu'à 100 mètres, j'ai dit lâche-moi, je vais tomber", a-t-il expliqué devant les chroniqueurs, tétanisés par la barbarie de l'attaque. Il a ajouté qu'il s'était "écrasé la tête sur la route".
"Maintenant, tu vas courir (...) J'ai eu la tête écrasée sur la route"
!TPMP (@TPMP) janvier 11, 2022
Ali a été traîné sur plusieurs mètres par une voiture : il témoigne en exclusivité ce soir dans #TPMPaus
Son visage est encore marqué par des cicatrices et l'homme de Noisy-le-Sec souffre de diverses contusions et fractures. "J'avais peur de me faire trop mal", a-t-il révélé sur le plateau de TPMP. Lorsque l'animateur de C8 lui a demandé s'il avait subi des pressions pour ne pas porter plainte, il a affirmé qu'un homme de 25 ans l'avait approché la veille : "Si tu retires ta plainte, le type te donne 1000 euros ce soir", a-t-il révélé.
Le conducteur, qui était déjà connu des services de police, a été arrêté.
Lundi soir, le parquet de Bobigny avait annoncé qu'un homme de 24 ans avait été placé en garde à vue. Il serait le conducteur du véhicule. Un deuxième suspect a été interpellé mardi 11 janvier à 5h15 du matin. Selon l'AFP, l'homme s'était dénoncé au commissariat de Noisy-le-Sec et avait déclaré être l'auteur de la vidéo.
Gilles Verdez a révélé à l'antenne que le conducteur avait déjà eu des démêlés avec la justice pour "vol, usage de stupéfiants et infraction au code de la route". Selon le chroniqueur, les agresseurs pourraient être traduits en justice pour "torture et actes de barbarie".
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