Placé sous protection ? Le 25 novembre, Élise Lucet a consacré son émission Envoyé Spécial à une personnalité politique. Dans cette édition spéciale, Nicolas Hulot, ancien animateur d'Ushaïa, a été accusé d'agressions sexuelles et de viols par 16 femmes. Lundi soir, Sandrine Rousseau, membre du parti Europe Écologie les Verts, a pointé du doigt le gouvernement qui, selon elle, n'a cessé de le protéger depuis le début du scandale.
"Tout le monde le protège"
Beaucoup de Français l'ont compris. L'affaire Hulot remonte à de nombreuses années. Sandrine Rousseau raconte pourtant qu'elle n'a découvert les agissements de Nicolas Hulot qu'en 2018, lorsqu'elle a appris qu'une des victimes, Denis Baupin, avait révélé qu'il avait connu bien pire à la Fondation Hulot.
Dans ses déclarations, elle dit qu'à partir du jour où l'article accusant pour la première fois Nicolas Hulot d'agressions sexuelles et de viols est publié, "tout le monde le protège", y compris le gouvernement. "Le gouvernement met en place une stratégie pour le protéger", a-t-elle assuré.
"Pourquoi personne n'a saisi le parquet ou une étude parlementaire ? On n'a jamais cherché à savoir, on a cherché à protéger, à sauver Hulot", s'interroge la militante EELV.
"Tout le monde le protège !"
(@TPMP) novembre 29, 2021.
Nicolas Hulot mis en examen pour agression sexuelle : le témoignage de l'ancienne candidate à la primaire écologiste @sandrousseau dans #TPMP. pic.twitter.com/oju9RF5wDS-TPMP
Aider les victimes
Si le gouvernement fait le nécessaire pour que des affaires comme celle des costumes de François Fillon soient rapidement jugées, pourquoi ne le fait-il pas pour les agressions sexuelles et les viols, s'interroge Sandrine Rousseau.
Sa solution ? Créer une Haute autorité pour lancer une procédure judiciaire dès qu'il y a suspicion d'agression sexuelle ou de viol.
"Il y a un ministre qui est accusé de viol, mais c'est plus grave d'avoir des costumes gratuits que de violer une femme". C'est en tout cas ce qu'elle déplore aujourd'hui. Elle a d'ailleurs révélé que Marlène Schiappa, alors ministre de l'égalité entre les hommes et les femmes, avait fait l'éloge de Nicolas Hulot. Des propos qui n'avaient pas lieu d'être, selon la numéro deux d'EELV. "On ne dit pas d'un homme sur lequel on écrit ce genre d'article qu'il est charmant".
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